LA COMMUNION FRATERNELLE

Nous ne sommes pas frères/sœurs en Christ parce que nous appartenons à la même église, mais parce que nous reconnaissant en l'autre la semence de notre Père, donc possédant le même ADN que nous. Considérant ainsi l'autre comme étant nous même à cause du même ADN, l'enfant de notre Père qui est notre frère ou notre sœur, n'est pas une personne quelconque. Sa croissance, son bonheur, sa santé m'incombent, d'autant plus que notre Père attend de moi que je "veille" sur lui/elle (Heb 10:24). Parce qu'on sait que son bonheur ou son malheur affectent directement notre Père, travailler à son bonheur s'est travailler à produire la joie dans le cœur de notre Père, l'abandonner dans le malheur c'est briser le cœur de notre Père (Gen 37:33-35). 

Lorsqu'il y a effectivement amour et unité au sein d'un peuple, satan ne peut s'y infiltrer et œuvrer en toute inquiétude. Les démons prolifèrent et s'activent dans l'Eglise à cause du manque d'amour réel et d'unité (Marc 3:24). Puisse que nous avons les yeux les uns sur les autres, les moindres signes d'alertes nous inciteront à intervenir dans la vie du bien aimé (prière, exhortation, etc.) et l'ennemi qui commençait à se frayer "silencieusement" un chemin dans sa vie sera vite dissuadé, voir exposé. L'indifférence et l'individualisme galopants dans l'Eglise servent les intérêts de satan dans la destruction de l'Eglise à travers la fragilisation de la communion.

La communion fraternelle exige des sacrifices; or sans la communion fraternelle dans une communauté, Christ ne peut se manifester (Matth 18:20). Pour être avec les bien-aimés en assemblée ou pour assister un bien-aimé, il faut sacrifier le temps de sommeil, du repas, etc. emprunter sur ce qu'on avait mis de côté pour notre ration, notre transport, etc. Être en assemblée avec les bien-aimés, les assister dans leurs défis quotidiens est la plus grande manifestation de Christ (Jn 15:12-13). Souvent trop centrés sur nos problèmes, nous ne prenons pas 1 seconde pour nous intéresser à ceux des bien-aimés. Tellement absorbés dans nos projets, programmes, etc. Nous n'avons de la place pour les autres que lorsqu'ils nous contactent ou que nous les rencontrons à l'église. La communion fraternelle c'est aussi être au courant de mon frère/ma sœur (comment il/elle va, ce qui se passe dans sa vie, ses activités, etc.) pour me rassurer qu'il ou elle est en paix. Et lorsque je me rends compte qu'il/elle n'est pas en paix, j'entre en moi-même pour réfléchir à la meilleure façon de contribuer à ramener la paix dans sa vie, sans tenir compte de mes propres problèmes et défis : LA PAIX DE MON FRÈRE/MA SOEUR DEVRAIT FAIRE MA PAIX. Si je suis en paix quand mon frère est dans la peine alors que je peux y remédier, il y a problème (Matth 5:9)

 

"Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres? La foi peut-elle le sauver? Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! Et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il?"(Jacques 2:14-16 LSG) 

D'après cette réflexion de Jacques, pour agir dans la vie d'un bien-aimé, je ne dois pas attendre:

·         Qu'il/elle me le demande

·         Que le Saint-Esprit me l'impose

·         Que les autres bien-aimés attirent mon attention

 

Si nous sommes effectivement unis les uns les autres, nous devrions:

 

·         Pouvoir constater (à l'expression du visage ou autre signe), qu'il y a quelque chose qui menace la paix du bien – amé(e)

·         Prendre régulièrement des nouvelles, les uns des autres ; un simple "COMMENT VAS-TU ?" peut produire beaucoup de choses

·         Nous rendre mutuellement visite, question aussi de nous rassurer que le bien - aimé se porte bien, mais surtout avec l'esprit d'apporter quelque grâce dans sa vie ou sa maison (je rends visite à mon frère pour le bénir, apporter à sa joie)

·         Etc.

 

Par au moins l'un de ces moyens, nous pourrons savoir à quel niveau la paix du frère/ ou de la sœur est menacée, et devrions alors AGIR SANS SOMMATION. Il faut déjà avoir l’intention (ou les dispositions) à aider, avant que l'Esprit de Dieu résiste, et non attendre d'être instruit sur un principe qui est pourtant déjà établi et qui est supposé faire désormais partie de notre ADN spirituel (Eph 5:1; Matth 5:45) 

Nous devrions nous soucier les uns des autres:

·         Es-tu au courant des activités de ton frère/ta sœur ? Qu'as-tu essayé de faire pour contribuer à son essor ?

·         Es-tu au courant de la situation qu'il/elle traverse? Qu'as-tu essayé de faire pour l'y aider ?

·         Es-tu au courant des problèmes/difficultés qui plombent le moral de ton frère/ta sœur? Qu'as-tu essayé de faire pour alléger son fardeau?
- Etc.

 


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